Ouvrons les portes à la fraternité

Mercredi 5 décembre







Après avoir raconté l’histoire aux enfants, dialoguer avec eux pour situer les différents personnages, les actions, l’attitude de Siméon, ce qui est étonnant et le sens de ce conte qui est une invitation à être attentif aux autres, parce que Jésus est présent en chacun.

Les enfants sont invités ensuite à illustrer cette histoire par un beau dessin.

Les visiteurs inattendus


Siméon, le vieux cordonnier, vivait seul dans un petit village perdu au creux des Rocheuses. La manière d’accueillir du vieux Siméon lui avait mérité l’estime de tout le monde. Or voici que la nuit précédant Noël, le Christ Jésus lui apparaît en songe: "Siméon! Siméon! Ce soir, c’est Noël. Je viens chez toi." Le cœur plein de joie, le sympathique cordonnier nettoie la boutique, prépare le repas, déblaie la dernière neige, décore l’humble cabane. Tout est prêt pour accueillir le Christ Jésus.

Voilà qu’aux neuf coups de l’horloge, Siméon entend frapper à la fenêtre. Il accourt, ouvre la porte: c’est un enfant tout en pleurs qui cherche sa mère. Vite, le vieux Siméon rassure l’enfant et se hâte de le reconduire à ses parents. Le vieux cordonnier attend toujours avec hâte l’invité de marque, lorsqu’on frappe à nouveau à la porte. Entre alors une vieille grand-mère, toute courbée et grelottante de froid. "L’hospitalité, monsieur, pour l’amour de Dieu !" La chambre d’Hôte est bien prête, mais ce sera pour le Christ Jésus. Pris de pitié, Siméon offre à la vieille grand-mère un bon thé bien chaud et quelques galettes. Les heures passent, lorsqu’une troisième fois, le vieux Siméon devine le pas d’un visiteur. "C’est Lui ! " Vite, il ouvre toute grande la porte. C’est un passant, affamé, vieilles bottines aux pieds, manteau troué sur le dos. Ému, le vieux Siméon lui donne ses propres chaussures et quelques vêtements plus chauds.

Les douze coups de minuit depuis longtemps se sont éteints dans la nuit. Déçu, épuisé, le vieux cordonnier tombe dans un profond sommeil. Soudain, il sursaute; ses yeux ont peine à soutenir la lumière éclatante qui baigne sa maison. Une voix très douce appelle le vieux Siméon. Il la reconnaît: c’est le le Christ Jésus !

- Siméon ! Siméon !

- C’est toi, Jésus ?

- Oui, Siméon !

- Seigneur, pourquoi n’es-tu pas venu? J’ai attendu en vain toute la nuit. Pour toi, j’avais tout préparé, nettoyé, décoré. Je désirais tant te voir.

Mais, Siméon, relève la tête.

- J’ai tenu promesse ! A trois reprises, ce soir, j’ai franchi le seuil de ta porte. A trois reprises tu m’as accueilli. L’enfant tout en pleurs, la grand-mère toute fatiguée et grelotante, le mendiant affamé, c’était MOI ! ... »











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